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Mostrando entradas de 2020

Una noche de camelias al viento

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Noche de invierno mojado, de vientos estruendosos, de calles húmedas y vacías. Tú me invitas al sosiego y yo busco la tertulia que teje la existencia. Mañana es Navidad y todo es prisa para comprar. Pese al miedo y las noticias alarmantes del Reino Unido confinado por una nueva cepa del virus, la gente abarrota los centros comerciales buscando qué obsequiar. El mundo occidental se rinde a una fiesta que ha perdido su carácter. Los palacios del consumo rinden culto a sus ídolos. Solo un puñado recuerda que en un pesebre ha nacido un niño que será el Salvador del mundo. Escándalo para muchos, incredulidad y menosprecio para otros tantos. En medio de la noche que cae temprana, busco la poesía y el sonido musical que me invite a penetrar en el hondo misterio. Lamentablemente, las letras y las artes no están invitadas en esta oportunidad. El gobierno ha considerado que la cultura no es un producto esencial. De ella se puede prescindir hasta nuevo aviso. Que el colegio sí, pero la univ

¡Qué pena siente el alma!

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Violeta Parra, por allá en la medianía del siglo pasado se lo pasaba recopilando los cantares del pueblo sencillo. Eran melodías de aire campechano, con sabor a tierra y hoja mojada. De entre aquellas destaco una que un día escuché en una obra de teatro: ¡Qué pena siente el alma cuando la suerte impía se opone a los deseos que anhela el corazón! ¡Qué amargas son las horas de la existencia mía sin olvidar tus ojos sin escuchar tu voz! Pero embargo a veces la sombra de la duda que por mi mente pasa fatal visión Su voz inconfundible no esconde tristeza y los acordes de su guitarra nos transportan a la esencia del dolor. Es lo que sienten los hijos al ver partir a sus padres y madres, ya doblados por la vida cuando un día cerraron los ojos para dormirse en la eternidad. Duele verlos partir tan desprotegidos, tan indefensos. Fueron nuestros héroes en otro tiempo, cuando la vida era un juego. Nos colgábamos de sus cuellos, subíamos a sus espaldas y escuchábamos su

La postura más digna

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Hace un año, en Santiago de Chile, estalló un conflicto social de tal magnitud que lo hemos catalogado como el de mayor connotación desde la vuelta a la democracia en 1990. El gobierno pensó en un momento que la intervención de las Fuerzas Armadas calmaría la situación y se restablecería el orden público. Hubo una pésima lectura de los acontecimientos. Por el contrario, vimos cómo una inmensa multitud se abalanzaba sobre los uniformados, sin miedo, para exigirles que se fueran a sus cuarteles. El fenómeno social que se desató en las calles ha tenido como ingrediente por un lado el legítimo derecho de manifestar las reivindicaciones de grupos postergados y por el otro, el abuso policial que no ha sabido hacer frente de manera eficaz a una masa insaciable de justicia y dignidad. Los movimientos sociales, más favorables a una izquierda históricamente cercana a los trabajadores, los estudiantes, la pobreza urbana y campesina, vieron la oportunidad de hacer frente al modelo que se insta

Le jeune gars

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Photographe Loïc S GV Le jeune gars est parti avec son sac presque vide. Il s’est décidé à quitter la maison des parents pour un temps, sans s’encombrer de bagages pesantes. Il partait au monde seulement accompagné par la musique, et sans autre richesse que son sourire, ses mains prêtes à échanger et ses pieds disposés à trouver le sens de sa vie. Quittant l’agglomération et loin de la circulation, il se sentait libéré des bruits qui l’étourdissait. Vers le midi il a commencé à avoir faim et se dirigea au bistrot d’un village de province. Assis devant sa table il commanda le plat du jour et en attendant il observa avec curiosité les paroissiens autour de lui. Une ambiance lourde le gêna. Tout le monde était concentré sur son assiette sans croiser de regard entre eux. Il demanda à la serveuse s’il pouvait mettre un peu de musique. La femme un peu grosse et d’une quarantaine d’années lui répondit affirmativement sans lui prêter un grand intérêt. De son sac il sortit un disque d’Yves

Un Zorro saute sur un cochon

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En 1973 le pays vivait une situation très délicate. Les syndicats du transport routier avaient commencé une grève nationale due à la situation économique. Les prix flambaient, la monnaie nationale était dévalorisée et l’on ne trouvait rien à manger. La situation dans les villes se dégradait de plus en plus avec des heurts entre les partisans du gouvernement d’Allende et ses opposants. En cette période perturbée, ma famille avait décidé de partir à la campagne, chez ma grand-mère [1] , près de Puerto Montt, à 1 000 km au sud de Santiago. J’avais 6 ans et j’aimais sortir dans les champs aider mon oncle à réparer les haies, aller chercher les animaux, regarder ma tante faire du beurre avec le lait des vaches, aller donner les restes des repas aux cochons et nourrir les poules, les oies et les canards. Le soir arrivé, nous étions tous réunis autour de la table pour manger, chauffés avec la cuisine à bois, éclairés par quelques bougies pour écouter les histoires de terreur de l’oncle ou

L’année quand tout a basculé

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Le prof principal, qui est aussi mon prof de mathématiques de ma seconde, vient d’entrer dans la salle de classe. Derrière une barbe abondante et des sourcils épais qui couvrent bien son visage j’arrive à percevoir deux yeux marrons qui survolent nos têtes. Depuis quelques semaines nous avons réussi à constater deux types d’attitudes lorsqu’il entre dans la salle de classe : un regard fixe suivi d’un air sérieux et le front tendu étaient le signe qu’il fallait être attentif et éviter de le contredire. Quand son regard explorait l’ambiance cherchant un sourire, avec des pas calmes et une respiration apaisée, c’était signe que l’on pouvait dialoguer tranquillement avec lui. C’était, exactement le jour et le moment de la journée où il avait prévu de nous partager la première remise des bulletins de l’année. Après avoir signé le cahier de classes, répondu aux quelques questions de deux ou trois élèves, il se met au centre de la classe. Il concentre nos regards et nous sommes très attenti

A la semblanza de Marta y María

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  Ayer, miércoles 29 de julio mientras salía al jardín de la casa a observar las flores y fotografiarlas, me encontré con el Evangelio del día que hablaba del encuentro de Jesús con dos mujeres: Marta y María (Lc. 10, 38-42). Curiosamente, a esa misma hora aproximadamente, en Chile, mi tía Carmen estaba exhalando su último respiro, rodeada de Humberto, Carol y Claudia, sus hijas y algunos nietos. Conociendo la noticia algunas horas después volví a pensar en este texto. Pensé en todas las ocasiones en que fui recibido en su casa en torno a una once. Era la Marta del Evangelio que en su casa de Barros Luco nos recibía con los brazos abiertos para la Navidad. Se esmeraba en tener una casa ordenada, de piso brillante y ojalá con flores para acoger con gusto al visitante. Se prodigaba en la cocina preparando el pavo con mi mamá y luego nos subía a su Fiat 600 para contar arbolitos mientras el Viejo Pascuero pasaba dejando los regalos. Era protagonista de encuentros familiares con Juani

Des éléphants et des méduses sous la terre d’Anjou

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Sensibilisés par les caves où les anciens habitants de Doué-la-Fontaine (49) dans la région d’Anjou fabriquaient des sarcophages il y a 1 500 ans, nous avons pris la route pour un nouveau site : le mystère des faluns [1] . Pas à pas nous sommes entrés dans un couloir d’ombres, à peine illuminé par une lumière indirecte qui éclaire depuis le sol les murs de la cave. Nous nous sommes assis dans une salle pour regarder une projection sur une immense pierre qui sert d'écran. Nous voyons apparaître et disparaître des lignes très simples qui donnent forme à la mer, à la flore et à la faune qui couvrait la région de Doué-la-Fontaine il y a 10 millions d’années. Les restes des êtres vivants ont été fa ç onné par le rythme incessant de la mer donnant lieu aux couches des sables des faluns. La montre du temps, nous emmène d'un coup au XIXe siècle lorsqu’un homme commence à creuser cette terre rocheuse. Le bruit sec de la pioche brisait la pierre jusqu’à la construction d’un trou qu

Un site façonné par la mer près de Saumur

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« Le site de la Seigneurie est une carrière souterraine du haut Moyen Âge. Elle a produit des sarcophages trapézoïdaux monolithes qui ont été extraits dans les faluns de l’Anjou (miocène) » [1] (Cousin, 1996 :361) Il y a 11 millions années la Bretagne été une île séparée du continent. C’est ce que nous voyons sur une carte et ce qui nous explique le guide de la visite du site Troglodytes et Sarcophages, situé à Doué-La-Fontaine (49) et classé aux Monuments Historiques. De quoi se sentir une petite molécule dans le vaste univers ! En effet, la mer qui couvrait la terre d'Anjou, une fois retirée, a laissé un sable coquillé appelé les faluns. Il y a 1 500 ans, les hommes se sont servi des faluns pour construire des sarcophages. Dans le site petit-patrimoine.com [2] nous découvrons que ce mot en Grec signifie « qui mange la chair » parce que le corps situé à l’intérieur se décompose lentement. Le processus de sédimentation fossile a formé des couches des faluns qui ont servi à