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Mostrando entradas de enero, 2020

La balançoire de la vie

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Dans un parc quelconque je pars avec mon papa et il me prend par la main. Ses mains sont fortes et intelligentes parce qu’avec il fabrique pleins de choses. Ses grandes mains connaissent bien les outils de son garage comme ceux du jardin. En même temps avec ses mains il me pousse à jouer, à escalader, à grimper et à me servir d’elles pour découvrir le monde. Il est fort mon papa à moi. Il m’emmène sur une balançoire un peu grande pour lui, mais pour moi elle est parfaite. Ses jambes se plient à peine pour basculer de haut en bas. J’aime ce mouvement qui me porte tout en haut parce que je peux regarder les nuages en dessus de ma tête. Je pense qu’un jour je grandirai si haut que je pourrai toucher les nuages. Ô, grandir, grandir, grandir ! je lève mes bras et je souris su soleil. Mon papa s’arrête en pensant que je risque de tomber. Nos regards se croisent et je pense à haute voix : - « Pour quoi tu n’a pas grandi jusqu’aux nuages ? » Mon papa n’a pas compris ma question mais

L'arbre d'Hermeland

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Entre les arbres vides de feuillage la lumière  pénètre   timidement  permettant un regard fascinant de la vapeur d’eau  qui monte pour se perdre dans le ciel. Le guidon de mon vélo  me conduit par un sentier  où je peux sentir l’eau du ruisseau  qui coule à son aise. Tout en haut du sentier  un arbre ravissant,  d’un tronc épais et  des multiples branches,  attend patiemment  que je découvre son secret. Dans la nature calme de l’hiver  l’arbre me revèle l’image fidèle de mon beau-père,  tout plein de noblesse et fermeté:  «  En rentrant dans la famille tu est accueilli comme un fils,  avec la même tendresse mais aussi avec les mes exigences que chacun »,  m’a dit un jour avec sa voix grave et le coeur chaud. Continuant le trajet, j’arrive à une carrière qui s’est refléte sur l’eau d’un étang.  Le petit vent qui souflle sur l’eau ne permet pas que l’image soit identique au réel  et le soleil brille pour donner les couleurs.