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Durante el mes de junio la situación producto de la pandemia se agravó en varios países de América Latina con un aumento en el número de contagiados y de muertes. La prohibición de circulación obligó a mantener una distanciación social entre las personas más cercanas. Lo anterior, si bien ha tenido como objetivo resguardar la salud de las personas de riesgo, trajo como contrapartida un aislamiento hacia los adultos mayores, nuestros padres. En medio de esta grave crisis nos enteramos de la muerte de dos ex profesores del IAE y de los padres de algunos ex compañeros. Constatar que algunos de ellos partieron habiendo adquirido el Covid, y sin poder despedirse a través de una ceremonia masiva, nos causó un gran pesar. Lo terrible de esta situación es cuando va “dibujando caras y personas que han sido parte de nuestro camino” , decía alguien. Los intercambios por medio de la mensajería whatapps han permitido recuperar o reinstalar algunos diálogos del pasado. Ha “facilitado la expre

Raúl Cheix, junto a los Hnos. Claudiano y Aldo. Semana del colegio 1984. He recibido la triste noticia de la muerte del profesor de Historia de mi colegio. La recibí por medio de mis antiguos compañeros, algunos de los cuales son apoderados o ejercen alguna función en la institución. Junto con esta noticia han hecho circular también la información del delicado estado de salud de otro docente, cuya figura es rememorada por generaciones de estudiantes que han pasado por el Instituto Alonso de Ercilla (IAE). Los recuerdos de mis excompañeros por Raúl Cheix (QEPD) y Jorge Gutiérrez me llenan de emoción y son una invitación a hacer memoria de aquellos años que marcaron decisiones fundamentales. Agradezco a mis padres el esfuerzo que realizaron de permitirme una formación que considero de calidad. En mi colegio encontré esos profes que marcan con su sello los ideales y valores que me han acompañado el resto de la vida. Entre los detalles que mis compañeros han destacado de nuestr

Je lis avec intérêt à Pierre Rabhi parce qu’il dit des choses importantes pour notre réalité actuelle. Le confinement nous a permis de tourner le regard sur ce qui se passe sur notre planète attirant notre attention particulièrement sur nos jardins. Pour éviter de sortir de la maison et s’exposer au coronavirus, des milliers de foyers qui avaient un peu de terrain ont investi du temps et de l'énergie pour créer un potager. Ces potagers sont de vraies maternités où naissent des créatures exceptionnelles pour notre existence. Nous avons préparé le notre en plein froid hivernal. Pendant des longues semaines rien ne s'est passé jusqu’à ce que ma femme a commencé à planter des graines. C’est fou ce qu’une petite graine peut nous apporter lorsque nous les semons sur une terre riche en humus. Pierre Rabhi [1]  dit :  « Quand je montre une graine insignifiante et que j’affirme qu’elle peut nourrir l’humanité entière, je ne délire pas. Cette insignifiance est une puissance animé

Divagations Il y a un an j’ai pris un train pour participer à un concert des jeunes étudiants de La Sorbonne à Paris. C’était mon premier voyage en solitaire dans la ville des Lumières après plusieurs annés au Chili, en Amérique du Sud. Je suis arrivé dans la matinée d’un doux vendredi du mois de mai et j'ai erré pendant toute la journée avant de me rendre le soir dans le grand Amphithéâtre de l’Université. J’avais décidé de me déplacer à pied pour mieux apprécier les quartiers, les monuments et les immeubles. J’avais préparé un itineraire pour parcourir la ville et quelques lectures pour remplir la journée. J’avais prévu aussi un temps pour me laisser surprendre en prenant n’importe quelle rue au hasard, comme un vagabond. J’aime ces moments de voyage dont l’intuition est ma seule boussole. Quelques mois plus tard, en lisant la biographie de l’écrivain argentin Julio Cortázar, j’ai appris qu’il est tombé amoureux de cette ville et que ses errances lui ont donné l’impress