Aimer Dieu et son prochain
Le premier commandement est celui d’aimer Dieu avec tout le coeur, de toute
l’âme, de toute la pensée et de toute la force (Mc.12, 30). C’est la réponse de
Jésus à la question d’un scribe, un homme qui connait très bien la Loi et les
textes bibliques d’Israël.
Jusqu’à ici la réponse de Jésus ne s’eloigne pas de la tradition de son
peuple recue par Moïses et qui apparait dans le livre du Deutéronome 6,4. Nous
pouvons constater aujourd’hui dans le christianisme que beaucoup des gens
remercie Dieu à l’occasion d’un événement important. Cela nous montre une âme
qui recconaît la présence divine dans sa vie quotidienne. J’imagine que dans
les autres religions nous retrouvons les mêmes temoignages.
Pour les croyants en Dieu, la présence de l’Absolut est le plus important.
Sans une référence à Lui la vie n’a pas de sens. Que ce soit l’origine de la
vie ou le but de l’existence, le croyant a besoin d’orienter sa vie selon sa
relation avec le Créateur.
Dans l’Ancien Testament, nous raconte le Deuteronome, le peuple Israël doit
recevoir cette parole dans une attitude d’écoute. Il est important de souligner
ce detail parce que dans la vie quotidienne nous prêtons attention aux
différents discours. Il y a la parole des membres de la famille, les medias qui
nous informent sur les nouvelles du monde, les messages qui nous recevons dans
nos dispositifs électroniques, les indications des chefs ou les conseils des
membres de son équipe ou enfin la parole des amis et des collègues.
Le croyant mit à génoux devant Dieu cherche à écouter sa voix parmi toutes
les paroles qu’il recoit dans sa vie.
Cette écoute doit se faire d’une manière intégrale. Le texte nous dit qu’aimer
Dieu a besoin du coeur, de la pensé et de la volonté de celui que cherche à cheminer
dans sa présence. Nous voyons bien que toutes les facultés humaines sont
concernées.
Mais, et c’est là que je trouve intéressant ce texte, Jésus rajoute tout de
suite le second commandement : aimer son prochain comme à soi même. Et le
scribe lui répond que aimer Dieu et son prochain vaut mieux que toutes les célébrations
liturgiques si je peux me permettre une interprétation actuelle.
Jésus montre son admiration por la réponse du scribe et lui dit qu’il n’est
pas loin du Royaume de Dieu (Mc. 12, 34). Il n’a pas dit, bravo, je te félicite
tu est très intelligent, tu as trouvé le sens de ta vie ! Il signale qu’il
est sur la bonne voie à condition qu’il soit capable de mettre en pratique ce
qu’il vient d’ecouter.
Aimer c’est la clef pour entrer dans une attitude d’écoute de la parole de
Dieu. Pour que la célébration liturgique est du sens il faut se réunir avec un
coeur souffrant d’amour pour l’humanité. Cela va demander un discernement pour
distinguer la voix de Dieu parmi les paroles du monde actuel. Je pense que pour
ne pas se tromper il faut écouter la voix des préferés de Dieu : les plus
petits, les pauvres, les inmigrés, les indiens, les exclus du système. Voici un
bon travail pour être un chrétien aujourd’hui qui aime Dieu et son prochain.
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