Solstice d’hiver


Solstice d’hiver
Dans l’hémisphère sud, le 21 juin, nous rentrons dans l’hiver.

Les peuples qui habitaient la terre avant l’arrivée des espagnols avaient l’habitude de célébrer se phénomène. Ces peuples avaient une conscience aigue de la terre. Ils rendaient grâce pour l’abondance de ses fruits ou ils demandaient une récolte plus généreuse pour  l’année suivante.
Ils vivaient attaché à cette terre, très mouvementée, mais significative pour leur cosmovision. En suivant le rhytme de la nature ils comprenaient qu’à cette époque de l’année la terre « se repose ». Pendant l’été elle avait tout donné et maintenant en rentrant dans l’hiver, comme un corps humain, elle avait besoin de prendre de l’énergie pour renaître à nouveau.
Le rythme de la vie moderne de notre societé nous éloigne de la nature qui nous entoure, nous rend sourds du siflement du vent et aveugles de la croissance des feuilles. En été ou pendant un week end nous changeons un peu notre vie sedentaire mais pendant l’année nous suivons le rythme de la ville plutôt que celle de la terre.
Nous nous habituons à changer l’horaire pour économiser l’éléctricité et à regarder les paysages sur nos portables. Les enfants grandissent en pensant que la nourriture vient du supermarché. Que le lait sort d’une boite. D’autres enfants ne reconnaissent pas la forme d’une orage parqu’ils la voit toujours coupée dans leurs assiettes.
Que dire de nous, les adultes, sur la connaissance des oiseaux ou des arbres? Trop habitués au ciel lumineux de la ville nous ne voyons pas les étoiles. Et quand nous sommes malades nous croyons plutot à l’eficacité du pharmacien qu’à la capacité de recherche naturelle de notre équilibre (plus de sommeil, manger correctement ou savoir harmoniser le temps de travail et du repos pour éviter le stress)
Nous avons grandi dans l’ignorance de la nature.
Dans cette vie moderne où tout passe à grande vitesse nous arrivons, parfois, à nous rendre compte que nous avons besoin d’un rythme différent.
C’est là où la sagesse du peuple mapuche peut nous apprendre à vivre mieux cette époque de l’année. La célébration du « wetripantu » est une ocassion pour tourner notre regard sur le patrimoine de notre histoire. J’étais habitué à fêter l’an nouveau le 31 décembre mais sans jamais comprendre son sens. Mais, ce 21 juin,  j’ai compris que le mapuche célébrait une nouvelle année avec la promesse d’une terre fertile. Les fatigues peuvent passer avec l’espérance d’un temps meilleur.

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