Les signes de temps et le discernement


Rencontre communautaire
Lors d’une rencontre de réflexion et de prière nous avons partagé nos regards sur ce temps de confinement dû à la pandémie du coronavirus. Nous avons évoqué différentes manières de comment le confinement avait modifié notre comportement quotidien. Du fait de l’impossibilité à faire nos activités régulières, nous nous sommes interrogés sur la nouvelle manière d’assumer le présent. Décrivant nos activités nous laissons couler les émotions qui nous envahissent : l’étonnement de se sentir dans un moment historique qui atteint le monde entier, la tristesse de l’éloignement de nos proches et aussi la douleur de ceux et celles qui souffrent la solitude ou la maladie, l’incertitude pour l’avenir ou la tranquillité d’être dans une position économique stable et sûre. D’autres expérimentent le désir d’agir dans une activité solidaire et de se sentir utile pour les autres. De plus, face à ce moment inédit, chacun doit vivre dans quelques mètres carrés, parfois avec un peu de jardin, seul, en couple ou avec la famille et développer des stratégies pour se réinventer la vie quotidienne.
Faisant le tour de nos expériences, nous partageons aussi les moyens pour donner un sens à ce temps : tout d’abord la prière et la contemplation de la nature. Disposant davantage de temps libre et un silence propice pour nourrir la vie intérieure, chacun a trouvé les mots et les gestes précis pour lire la Parole de Dieu, louer le Seigneur pour sa création, implorer l’aide pour le monde et aussi questionner sa foi. Il y a aussi des initiatives pour partager avec les proches et ceux qui sont plus démunis. D’autres ont continué à travailler avec la modalité du télétravail ce qui leur permet d’être en contact avec les collègues et la réalité de leurs entreprises. Dans l’impossibilité de pouvoir nous réunir physiquement nous avons partagé nos expériences par visioconférence. Par l’expérience de ceux qui sont proches des plus démunis, nous découvrons l’importance de la compassion et de la résilience.

Le langage des signes des temps
Maintenant la situation actuelle mérite « d’examiner les implications plus profondes de ce coup porté à la sécurité de notre monde » comme dit Tomás Halik[1], professeur de sociologie de l’Université de Charles de Prague, non seulement pour des questions pratiques mais aussi pour décripter quel sens donner à la vie en société après le déconfinement. Pour les croyants il est aussi nécessaire de voir la présence du Seigneur au milieu de cet événement. En effet, dans ce temps de Pâques, nous avons célébré le Christ Ressuscité avec les églises vides. Nous étions privés de participer physiquement à la liturgie pascale même si la victoire du Christ est bien réelle et ne connaît pas le confinement. Au-delà de la liturgie, notre regard cherche le Vivant dans un monde en souffrance.
Pour être clair, il est conseillé de regarder la crise sanitaire que nous traversons dans une perspective plus large. C’est ce que nous propose Bruno Latour[2], lorsqu’il situe la pandémie dans un contexte de « mutation écologique, durable et irréversible ». À ce stade, nous pouvons nous rappeler de l’échec de la COP25 pour neutraliser les émissions de CO2 et la crise environnementale en Amazonie. Les cris d’alarme ne proviennent pas seulement du monde scientifique mais aussi d’une jeunesse engagée dans de nombreux mouvements écologiques. Ce que la COP25 n’a pas pu faire, c’est un virus (minuscule et cependant) plus puissant qui a réussi à mettre un frein à une production économique qui ravage la terre. Le sociologue, de son côté, nous invite à regarder ce phénomène mondial comme un signe des temps. Marianne de Boisredon nous invite aussi à réfléchir à partir de son analyse du temps présent qui nous offre une situation paradoxale: d’un côté catastrophique et de l’autre un réenchantement du monde[3].

Les signes des temps et les chrétiens
Le terme « signe des temps » a été employé au Concile Vatican II dans le texte Gaudium et Spes qui parle sur l’Église dans le monde contemporain. Pour accomplir son service aux hommes et femmes du monde entier, l’Église veut écouter les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses de tous et de toutes et surtout des plus démunis. C’est dans le coeur de notre monde que les disciples du Christ cherchent à discerner les événements et à la lumière de l’Évangile, se mettre aux services des hommes :
« Pour mener à bien cette tâche, l’Église a le devoir, à tout moment, de scruter les signes des temps et de les interpréter à la lumière de l’Évangile, de telle sorte qu’elle puisse répondre, d’une manière adaptée à chaque génération, aux questions éternelles des hommes sur le sens de la vie présente et future et sur leurs relations réciproques. Il importe donc de connaître et de comprendre ce monde dans lequel nous vivons, ses attentes, ses aspirations, son caractère souvent dramatique ».[4]
C’est exactement ce que nous propose Tomás Halik :
« Comprendre le langage de Dieu dans les événements de notre monde exige l’art du discernement spirituel, qui à son tour appelle un détachement contemplatif de nos émotions exacerbées et de nos préjugés, ainsi que des projections de nos peurs et de nos désirs ».
Il s’interroge sur le fait que les églises soient vides pendant ce temps de confinement comme un avertissement de ce qui peut nous arriver si nous ne changeons pas le visage du christianisme dans le monde. Malgré le souffle nouveau impulsé par Vatican II, il peut subsister encore ici ou là, l’image d’une église éloignée du monde, symbole du mal et de la laideur. Cet auteur nous invite à assumer la foi comme l’attitude intime du croyant envers Dieu, qui lui permet d’engager une vie cohérente dans la société. Le don de soi, l’ouverture vers l’extérieur devrait caractériser la vie chrétienne. L’auteur établit deux types de chrétiens : « le statique (l’être chrétien) et le dynamique (le chrétien-en-devenir) ». L’image peut être choquante, mais elle peut servir pour nous interpeller. Sommes-nous toujours en marche, comme les pélerins, de conversion en conversion ?
De son côté, Isabelle de Gaulmyn, rédactrice en chef de La Croix Hebdo, ayant lu aussi le texte de Tomás Halik (qui questionne le signe des églises vides) reprend l’analyse du dominicain Dominique Collin. Elle souligne avec lui que dans l’impossibilité de se réunir dans les églises, les réseaux sociaux se sont montrés très actifs mais parfois donnant « une vision fonctionaliste de la foi »[5]. Plus loin, elle critique une vision réductrice de l’eucharistie qui fait des fidèles des « consommateurs d’hosties » et nous invite à découvrir les nombreux gestes des communautés chrétiennes pour vivre la liturgie et la solidarité autrement. Et selon Tomás Halik, approfondir le regard sur ce phénomène demande l’exercice spirituel de « découvrir la présence du Ressuscité là où deux ou trois se réunissent en son nom ».
Selon Marianne de Boisredon, l’imprévu de la crise sanitaire qui a bouleversé nos habitudes, qui épuise nos énergies et nous met devant nos propres limites et celles de la terre, est une invitation à un voyage au fond de nous mêmes. Tomás Halik parle d’un temps propice pour « nous engager dans une réflexion approfondie devant Dieu et avec Dieu ». Plus qu’un temps chaotique, nous sommes invités à accueillir ce temps comme un kayros, c’est à dire, un temps favorable pour la manifestation de la grâce de Dieu.

Chercher ensemble
En effet, dans ce temps exceptionnel où le monde entier est confiné, le Christ Vivant nous engage à le chercher avec d’autres, mais jamais en solitaire. Tomás Halik fait bien de nous rappeler que cette recherche n’est pas réservée à ceux qui vivent la foi au sein d’une tradition religieuse, et que nous devons nous ouvrir à l’existence de « chercheurs » parmi les croyants et non croyants : « Il existe des « chercheurs » parmi les croyants (ceux pour qui la foi n’est pas un « héritage » mais un « chemin »), comme parmi les « non-croyants » qui, tout en rejetant les principes religieux proposées par leur entourage, ont cependant un désir ardent de quelque chose pour satisfaire leur soif de sens ».
Pour marcher ensemble dans cette aventure, nous disposons du trésor de la tradition de l´Église, mais sans pour autant enfermer les autres dans nos propres structures. Le dialogue s’impose pour apprendre avec tous les chercheurs de sens. Sortons de notre zone de confort qui nous apporte la sécurité et prenons le risque de chercher le Vivant. « Cherchons-le avec audace et ténacité, et ne soyons pas surpris s’il nous apparaît comme un étranger. Nous le reconnaîtrons à ses plaies, à sa voix quand il nous parle dans l’intime, à l’Esprit qui apporte la paix et bannit la peur », c’est le message que nous laisse Tomás Halik.

Le langage symbolique et les diverses interprétations
Dans la plénitude des temps, Dieu s’est révélé en Jésus-Chist, son fils unique qui est venu annoncer le Royaume de Dieu à travers de multiples signes, miracles et enseignements. Le théologien chilien Samuel Fernández, nous rappelle que ces signes étaient confirmés historiquement, mais qu’ils ne sont pas reçus de la même manière par tous. Quelques uns n’ont pas douté de sa véracité et d’autres pensaient que Jésus expulsait les démons en son nom. Donc, il faut prendre en compte que les signes peuvent s’interpréter de manière contradictoire[6].
Le langage des symboles a cette difficulté et le philosophe Latour, nous avertit que devant la crise sanitaire il n’y pas qu’un seul regard. Il nous offre deux discours opposés (les écologistes et les globalisateurs) et j’en rajouterai un troisième qui est peut-être une version cachée de l’un des deux. Pour  discerner, en tant que chrétiens dans le monde il est important d’ajuster nos critères et manières de penser selon les valeurs de l’Évangile.
Par exemple, il apparaît de toute évidence, à la suite des élections européennes, que le discours écologiste a gagné une bonne place dans la société. Pour eux ce temps est formidable pour avancer vers une nouvelle relation avec la terre. De l’autre côté, Latour distingue les globalisateurs,
« ceux qui depuis le mitan du XXe siècle ont inventé l’idée de s’échapper des contraintes planétaires, eux aussi, y voient une chance formidable de rompre encore plus radicalement avec ce qui reste d’obstacles à leur fuite hors du monde. L’occasion est trop belle, pour eux, de se défaire du reste de l’État providence, du filet de sécurité des plus pauvres, de ce qui demeure encore des réglementations contre la pollution, et, plus cyniquement, de se débarrasser de tous ces gens surnuméraires qui encombrent la planète ».
Marianne de Boisredon, pour sa part, nous rappelle que « ça nous saute aux yeux que nous sommes dans une société de surproduction, de surconsommation, entretenue à coup de publicité... Notre production et notre manière de produire mondialement est  trop polluante, trop carbonée, qui pompe nos ressources naturelles et abîme l’écosystème, il ne tient pas compte de vivant et de son milieu naturel». Elle voit les conséquences dramatiques qui vont se poursuivre après pour redresser l’économie, mais aussi l’opportunité de réinventer le modèle économique : « la crise financière déconstruit peu à peu une édifice économique basé sur la rentabilité financière à court terme qui met de côté les plus fragiles. Et cette crise provoque une déconstruction de cet édifice économique et c’est une bonne chose, à mon avis ».
À mon avis, entre les éco-optimistes et ceux qui dénient le désastre environnemental, il existent les indifférents, les opportunistes, ceux qui n’arrivent pas à prendre une position. Ce sont de bons consommateurs, toujours à l’affût de bons plans pour acquérir une nouveauté à moindre coût. Ils seront prêts le lendemain du confinement à courir vers les grandes surfaces et à préparer leurs courses d’été. Et si une deuxième vague de l’épidémie se déclenche, ils seront prêts aussitôt à revenir chez eux. Leur manque de choix entraîne une version cachée des globalisateurs.

Un exercice de discernement
Vous pouvez constater que dans le discernement des signes des temps, nous sommes confrontés à différentes interprétations. Les personnes citées dans ce texte ont fait une lecture de cette réalité jugeant un certain modèle économique à l’origine des maux de la vie actuelle. Sûrment, le marché économique et la surconsommation sont devenus démoniaques et une cible trop facile à critiquer. Pour éviter de nous lancer dans des explications théoriques, Anne Ponce[7], dans un éditorial de La Croix Hebdo nous propose de répondre aux questions posées par Bruno Latour : « quelles sont les activités maintenant suspendues dont vous souhaiteriez qu’elles ne reprennent pas ? Quelles sont les activités maintenant suspendues dont vous souhaiteriez qu’elles se développent/reprennent ? ».

Le Magistère de l’Église et les théologiens nous illuminent
Nos réponses à ces questions font partie de notre discernement. Marianne de Boisredon a déjà exprimé les siennes qu’elle a appelé la « sobriété heureuse ». Vivre avec moins mais heureux avec nous mêmes, les autres, la nature et Dieu. Ce qui est intéressant à réfléchir dans cette proposition, c’est la lecture du phénomène que nous traversons avec les incertitudes, mais aussi avec un coeur attentif au souffle de l’Esprit Saint. Cet exercice se fait en lien avec le Magistère de l’Eglise qui nous offre des critères pour juger en conscience les circonstances du développement social et économique qui consiste à « un passage, pour chacun et pour tous, de conditions moins humaines à des conditions plus humaines[8] ».
Avec audace, en Amérique Latine, les théologiens de la Libération ont écouté les cris de justice des plus pauvres du continent comme un signe incontournable de l’appel de Dieu pour une action pastorale préférentielle envers eux. Le théologien Jorge Costadoat nous aide à éclaircir ce point en disant que « ...l’annonce de la Bonne Nouvelle particulièrement aux plus pauvres ne consiste pas à enseigner en quoi croire mais, est une action réelle et actuelle de Dieu dans l’histoire. Mais Dieu « n’intervient pas directement dans le monde », Il agit dans l’histoire « spirituellement », à travers les libértés, et il n’est pas évident que toute action humaine soit aussi de Dieu. L’Histoire exige un discernement ayant le Christ pour critère et l’Esprit Saint comme voix nouvelle, toujours créative et libératrice de la volonté de Dieu »[9]. (2008 :133)
Pour l’auteur, il est important de reconnaître les actions humaines par lesquelles Dieu se révèle comme un Dieu libérateur. Il souligne que l’action de l’Esprit Saint permet aux actions humaines libres de devenir des signes des temps. A la fin des temps nous pourrons savoir si ce discernement a été correct, si l’action a fait advenir le Royaume de Dieu ou non. A ce sujet, il cite Pedro Trigo, théologien qui dit : « le résultat des actions plus pures n’est jamais le Royaume de Dieu sinon quelque chose de meilleur de ce qui existait avant, mais contaminé toujours avec les imperfections de tout ce qui a été créé[10] ». (2008 :140). Il ne s’agit pas ici de faire une apologie de la Théologie de la Libération sinon de considérer la présence des plus fragiles comme un signe des temps pour l’Église. Le Pape François ne cesse d’interpeller les acteurs sociaux sur le phénomène de la marginalisation accrue de grands secteurs de la population mondiale. L’exclusion sociale et les inégalités sont plus évidentes au moment de la crise sanitaire. Marianne de Boisredon, nous offre le regard pertinent et attentif de l’économie de la vie de Jacques Attali[11] : la vie au centre de l’économie, l’homme en premier, voilà une belle inspiration pour réfléchir sur l’image d’un chrétien-en-devenir.
Il est important de considérer le ressourcement intérieur et expérimenter ce réenchantement qui commence par une rencontre avec le Seigneur qui nous appelle, comme le dit Marianne de Boisredon, cependant il ne faut pas oublier les structures qui sont à l’origine du péché social comme les personnes qui sont mises à l’écart par le système économique. Notamment, elle évoquait les 28 millions de personnes qui ne reçoivent aucune aide de l’État aux États Unis et qui sont au chômage.

Une Bonne Nouvelle inattendue
 Nous finalisons avec l’annonce de la Bonne Nouvelle de l’Évangile, ce qui est le coeur du Royaume de Dieu. Comme nous l’avons déjà constaté, toutes les personnes citées nous parlent d’un vrai bouleversement ou d’un imprévu catastrophique. C’est tout le contraire d’une bonne nouvelle, mais pourtant ils arrivent à en tirer des enseignements et à nous les partager.
La Bonne Nouvelle doit prendre une dimension émotionnelle, existentielle et même physique pour nous faire agir. Le frère Dominique Collin, disait que "quand l'Évangile dit qu'il est neuf, c'est parce qu'il oriente autrement notre marche de l'histoire et il le fait en remettant à neuf notre rapport à l'origine.D'où venons-nous ? C'est "la grande question de l'être humain : d'où est-ce que je peux tirer la valeur de qui je suis ?"[12]. L’Évangile est une source en nous et non un carnet de notes pour nous rappeler à l’ordre.
Recevons ce temps qui nous place face à nos limites et à celles de la nature comme un moment propice pour écouter ces signes des temps ; saisir le souffle de l’Esprit Saint et renouveler la face de la terre. Un grand défi nous attend d’ici quelques jours, celui de sortir de notre confinement pour essayer de choisir la vie qui ne sera pas celle d’avant.


[1] Halik, Tomás. Les églises fermées, un signe de Dieu ? La Vie, 24-04-2020. http://www.lavie.fr/debats/idees/les-eglises-fermees-un-signe-de-dieu-23-04-2020-105809_679.php
[2] Latour, Bruno. Imaginer les gestes barrières contre le retour à la production d’avant crise. AOC, 29-03-2020 http://www.bruno-latour.fr/sites/default/files/downloads/P-202-AOC-03-20.pdf
[3] De Boisredon, Marianne. Lire les signes de temps. https://www.dailymotion.com/video/k27jnWNl8eBDoIvZEBH
[4] Gaudium et Spes 4.
[5] De Gaulmyn, Isabelle. Déconfiner Dieu. La Croix Hebdo, samedi 1èr mai 2020.
[6] Fernández, Samuel. (2008), Los signos del Reino realizados por Jesús. Dans Berríos, F., Costadoat, J. et García, D. Signos de los tiempos. Interpretación teológica de nuestra época. (99-111). Santiago, Chili: Universidad Alberto Hurtado.
[7] Ponce, Anne. La Croix Hebdo, 17-04-2020.
[8] Paul VI (1967), Populorum Progressio n°20.
[9] Costadoat, Jorge (2008). Los signos de los Tiempos en la Teología de la Liberación. Dans Berríos, F., Costadoat, J. et García, D. Signos de los Tiempos. Interpretación teológica de nuestra época (131.148) Santiago. Chile. Universidad Alberto Hurtado (la traduction m’appartient)
[10] Costadoat, Op. cit. La traduction m’appartient.
[11] Attali, Jacques. De l’économie de la survie à l’économie de la vie. http://www.attali.com/societe/de-leconomie-de-la-survie-a-leconomie-de-la-vie/
[12] Collin, Dominique 7-09-2019, Emission Halte Spirituelle à RCF https://rcf.fr/spiritualite/et-si-nous-entendions-vraiment-l-evangile

Comentarios

  1. Bonsoir Rolando. très intéresant le documént, la perspective de Mme. de Boisredon, surtout que elle est une économiste, à moi une surprise. Elle décrit si bien les gens égoïstes, et leur fiérté. M.Attali, à mon avis, est très précis. Je résume sa pensée à laisser le monde structuré de la société actuelle, vis à vis la souffrance de plus. L' Église, maintenant est bien touchée à ce point là. Elle est un peu muette, ici ah Chili surtout.
    À bientôt.

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