Sacrés Vélos


La vie roule pendant cet été en nous faisant un clin d’oeil dans chaque coin de rue de la ville de Nantes.
Nous découvrons que les quartiers de l’ouest rythment aux sons de la rue de la Poésie ou de la Musique.
Les maisons nantaises un peu partout drôlement aménagées nous en avons assez.
Les quartiers de l’est nous  appelle aussi de Paridis à Doulon, du Port Boyer jusqu’à Saint Luce, sans grande satisfaction.
De Saint Herblain bourg en passant par Atlantis, du Boulevard Salvador Allende et l’arrêt Neruda nous faisaient signe mais finalement,  pour bien reposer nos corps fatigués nous avons eu besoin d’un bon Corps de Garde près du grand rond point des Chataigniers, à un pas de l’appartement de la Maison Blanche où nous avons atterri de l’étranger.
Eh bien, la vie continue avec les démarches, le temps de vacances et quelques visites.
Pour un repos actif nous avons choisis de rouler la vie en deux roues.
Le Val de la Chézine, près de chez nous, avec ses sentiers généreux entre les arbres et les forêts, ses parcours sportifs, ses jeux engazonés et tables de pique nique, nous avons expérimenté le plaisir de pédaler.
La vie roule encore sur d’autres trajets.
Pour une ville bien entourée de l’eau nous prouvons les chemins au bord de l’Erdre jusqu’à Sucé sur Erdre, là où la rivière Gauche veut passer à Droite et inversement.
Partant un matin sans  heure fixe pour partir et pour rentrer, libres comme le vent, nous avons pris le Pont de La Tortière tout droit vers le nord. Seulement l’heure du déjeuner nous a obligé de nous poser sur le quai de l’anse de Sucé sur Erdre. Avec nos baguettes prises chez un boulanger de La Chapelle sur Erdre nous sommes restés satisfaits de notre aventure. Notre regard était rempli de couleurs malgré le ciel monocorde, et accompagnés par les rire des oiseaux et les mouvements des voiliers qui naviguent suivant la cadence du vent.
Passant entre les arbres de la Desnerie, nous avons pédalé complèment dépaysés. Le calme qui nous était promis nous le trouvons entre chaque feuillage qui veut nous cacher la rivière silencieuse.
Le Château de la Poterie, bien affiché à l’entrée ne s’est pas laissé regardé caché derrière les murs et les bâtiments.
Perséverants sur nos pédales nos yeux se sont réjouis en apercevant le Château de la Gascherie. On dirait qu’il aime être éxposé à la vue de tout le monde. Nous remercions son caractère exhibitionniste.
Et si la fatigue commençait à apparaître, la petite plage de la Gandonnière nous accueillait avec un ciel ouvert, laissant la mission à la prairie et le bord de l’eau de relâcher nos corps. En face, l’autre rivière de l’Erdre, reçoit le nom de La Chambre. Nous n’avons pas choisi donc un endroit meilleur pour ce repos comme dans nos propes lits de nos chambres.
Nos vélos dits « tout chemin » effectivement ont bien raison de s’appeler de cette manière. Entre les forêts, les pistes, les routes goudronnées nous avons aussi parcouru un chemin spirituel, celui qui nous amène à la la louange et la prière pour les uns et les autres.
Sacrés vélos, qui nous font découvrir la géographie de cette ville et la vigueur de notre foi.

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